Dans le contexte actuel de psychose liée à la pandémie, rappelons les dangers de l’automédication. Cela concerne tout le monde et tous les types de médicaments.
Une habitude généralisée
Malgré les rappels incessants du corps médical, malgré les avertissements officiels, l’automédication continue à être une habitude dangereuse pour la population. Elle concerne toutes les couches sociales, du paysan illettré à l’ingénieur : La maman administre une cuillerée de sirop contre la toux à son bébé sans l’avis du pédiatre, le professeur prend un cachet d’aspirine pour son mal de tête et trouve cela normal.
Personne ne se sent concerné par les risques liés à ces pratiques. Tant qu’il n’y a pas de répercussion immédiate sur la santé, on se sent au-delà du danger. C’est tellement facile de se dire que cela n’arrive qu’aux autres.
Un accès trop facile et un usage inconsidéré des médicaments
Il est encore trop facile de trouver des comprimés d’antalgique ou d’antibiotique, même chez l’épicier du coin.
L’armoire à pharmacie est le premier piège domestique où nous rangeons ces produits dangereux. La question de sa nécessité se pose tant qu’on ne pense pas à y faire un tri régulier. On ignore que les produits actifs risquent de devenir des poisons au fil du temps.
Même les tisanes et autres décoctions de plantes médicinales sont aussi utilisées à tort et à travers. Leur toxicité est tout simplement ignorée. Personne ne veut penser aux effets néfastes sur les reins ou les autres organes.
On en est à se conseiller entre collègues un produit qui aurait été efficace, sans penser ni aux effets secondaires ni aux risques d’intolérance.
La résistance des souches microbiennes est une notion que notre subconscient classe facilement dans la catégorie des notions scientifiques impénétrables. Il est évidemment très difficile de parler d’interaction entre les médicaments.
Une large campagne médiatique serait actuellement la bienvenue
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